Sur recommandation de la CSIAS, la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) a décidé, lors de son assemblée plénière, d'adapter de 2,9 % le montant du forfait pour l’entretien de l'aide sociale, le faisant passer à 1061 francs. Cette mesure fait suite aux décisions du Conseil fédéral concernant l'adaptation au renchérissement de l'AVS/AI et doit garantir un soutien stable et adéquat aux personnes à faibles revenus. La CDAS recommande aux cantons de mettre en œuvre cette adaptation au plus tard le 1^er janvier 2026.

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Avant que l'organe d'aide sociale sollicité pour l'octroi de prestations d'aide sociale entre en matière sur la demande et traite celle-ci sur le plan du contenu, il doit examiner d'office sa compétence. Ce document se concentre sur la question de la compétence territoriale dans le domaine intercantonal et souhaite, dans le sens d'un guide, aider les organes d'aide sociale à déterminer cette dernière. Aujourd’hui, la notice actualisée tient également compte du groupe de personnes avec un statut de protection S, de la séparation temporaire ou durable des parents et explique le but ainsi que l’importance de la Convention intercantonale relative aux institutions sociales (CIIS).

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La base de données AS-AI-AC recense et analyse les interactions et transferts entre les trois systèmes de prestations que sont l'aide sociale (AS), l'assurance-invalidité (AI) et l'assurance-chômage (AC). En 2022, 658 049 personnes âgées de 18 à 65 ans bénéficiaient d'une ou de plusieurs prestations du système AS-AI-AC, dont 22,4 % relevaient de l'aide sociale (147 143 personnes). Ce chiffre est en baisse par rapport à 2020 (156 183 personnes) et 2021 (150 905 personnes). Les prestations multiples concernaient 29 697 personnes, soit 4,5 % des bénéficiaires de l'ensemble du système. 15’801 personnes percevaient l'aide sociale et l'AC, tandis que 9877 personnes percevaient l'aide sociale et l'AI.

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Selon la statistique du SEM sur les étrangers, la Suisse comptait 2,3 millions d’étrangers fin 2022. Sur les 669 100 ressortissants d'Etats tiers, 44 900 dépendaient à ce moment-là de l'aide sociale (6,7 %), ce qui représente une baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport à l’année précédente. La majeure partie des bénéficiaires n'ont pas de diplôme professionnel. Le risque de dépendre de l'aide sociale dépend notamment du motif d'octroi du permis de séjour ou d'établissement. Par rapport aux hommes (4,5 %), les femmes présentent un risque légèrement plus élevé (5,7 %) de dépendre de l’aide sociale.

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Le taux d’aide sociale dans les villes suisses n’a jamais été aussi bas depuis longtemps. Tel est le constat du rapport actuel sur les indicateurs de l’aide sociale. Le nombre de bénéficiaires de l’aide sociale a également enregistré une baisse de 4,3 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, les travailleurs sociaux se sentent peu déchargés, puisque près de la moitié des clients souffrent de troubles psychiques. Chez un quart des bénéficiaires, le degré de détresse est tel qu’il affecte leur vie quotidienne.

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Le programme « Avenir Jeunes » accompagne des jeunes âgés de 15 à 28 ans qui ont interrompu une formation ou qui ont besoin de soutien pour débuter une formation professionnelle initiale. Il comprend un coaching personnalisé pour les aider à définir un projet professionnel. Lancé en 2010 par la fondation IPT, le programme est actif dans dix cantons. Environ 2500 jeunes ont profité d’un soutien à ce jour. Une évaluation montre que le succès dépendait de l'encadrement. Des différences cantonales ont été constatées au niveau de la mise en œuvre.

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